L'alimentation avant l'effort d'endurance
ThéorieLes jours qui précèdent un effort de longue durée (entraînement ou compétition) sont utilisés pour recharger les réserves de glycogène qui constituent les stocks de glucides. Il s'agit également pendant ces derniers jours d'amener l'organisme à un niveau d'hydratation optimal. Le tout dernier repas avant l'effort doit en plus éviter de charger le système digestif avec des aliments dont le transit est lent et/ou qui peuvent provoquer des troubles (comme des diarrhées) favorisés par le stress d'une compétition.
En pratiqueLa semaine qui précède l'effort de longue durée Durant cette période on garde une alimentation globalement variée et équilibrée mais on augmente la part de féculents (riches en glucides) surtout ceux dont l'indice glycémique est bas (pâtes, pain au levain, riz basmati, patates douces au four,...). On s'hydrate conciencieusement avec de préférence de l'eau minérale pour stabiliser les apports en sels minéraux. Dernier repas avant un effort de longue durée Le dernier repas sera pris au-moins trois heures avant le début de l'effort. En plus d'être basé essentiellement sur des féculents à indice glycémique bas il doit éviter les aliments riches en fibres (la plupart des fruits et légumes) et les graisses dont la digestion est plus lente et plus difficile. Exemple de repas avant l'effort:
Dernières heures avant l'effort Les dernières heures avant le début de l'effort permettent de maintenir les réserves de glycogène à leur niveau le plus haut. On peut alors manger de petites doses de barres de céréales ou de compote de fruit. Durant ces dernières heures il faut éviter les aliments hyperglycémiques car ils peuvent provoquer une réaction hypoglycémique au moment du début de l'effort.
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